Pour en savoir plus sur Natura 2000
L'application française
Les Etats membres doivent mettre en place un plan de gestion pour chaque site afin de répondre aux exigences écologiques des habitats naturels et des espèces d'intérêt communautaire présents. Privilégiant une démarche contractuelle et concertée, l'Etat français a choisi d'élaborer des plans de gestion, appelés documents d'objectifs (DOCOB), sur chacun des sites Natura 2000 retenus.
Ce plan de gestion sert de document de référence pour la préservation du site. Il est élaboré localement par l'opérateur en concertation avec les acteurs locaux (élus, socioprofessionnels, habitants, associations ...) réunis dans un comité de pilotage (ou comités locaux).
Après validation par le comité de pilotage, le Documents d'Objectifs est approuvé par arrêté préfectoral puis mis en œuvre au travers des contrats, actions et chartes Natura 2000 .
Aujourd'hui, fort de 25 000 sites (environ), le réseau Natura 2000 s'étend sur 15% du territoire européen . De par la diversité de ses paysages et la richesse de la faune et de la flore qu'ils abritent, la France joue un rôle important dans la réalisation du réseau européen Natura 2000. Avec 1 703 sites, le réseau national de Natura 2000 couvre près de 12% de la superficie de la France.
- En Europe : 25 000 sites soit environ 15 % du territoire européen
- En France : 1 705 sites soit environ 12 % du territoire français
- En Pays de la Loire : 60 sites sur les cinq départements dont 21 en Loire-Atlantique
Source : MEEDDAT, 2007
Le Document d'Objectifs
La désignation Natura 2000 implique localement la mise en place d’une gestion permettant la sauvegarde de cette biodiversité tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles régionales. Le Document d'Objectifs (DOCOB) définit, pour chaque site Natura 2000, un état des lieux, des objectifs de gestion et les modalités de leur mise en œuvre. Issu de la concertation avec les acteurs locaux (agriculteurs, collectivités, associations, administrations, organismes socioprofessionnels,…) réunis au sein d’un comité de pilotage, il est la feuille de route du site. Après validation par le comité de pilotage, le site est alors passé dans une phase opérationnelle et les actions proposées ont pu être engagées dans le cadre de contrats, de programmes de restauration de milieux, de notes d’information…