Publié le 22/10/2019

LIFE SALLINA : biodiversité & gestion des marais salants

Le projet LIFE SALLINA, pour préserver la biodiversité des marais salés et salants

Sur la façade atlantique française, l’action de l’Homme, en façonnant les marais salants, a contribué à la conservation d’habitats naturels et d’espèces à forte valeur patrimoniale. C’est le cas des marais salants des Pays de la Loire, qui s’étendent sur 16 000 hectares dont 13 500 sont classés Natura 2000.

Cependant, ce patrimoine naturel est menacé : modernisation et intensification des pratiques d’entretien des salines exploitées d’une part et déprise salicole et agricole d’autre part ; développement des espèces exotiques envahissantes et méconnaissance des enjeux par le grand public.

Afin de répondre à ces enjeux, le projet LIFE SALLINA vise la restauration d’au moins 390 hectares de marais salants, puis leur gestion à long terme grâce à la mise en place de conventions. Ces mesures de restauration visent également l’amélioration de l’état de conservation des espèces patrimoniales inféodées à ces habitats, notamment l’Avocette élégante. De plus, le projet cible aussi la lutte contre les espèces exotiques envahissantes.

Le projet LIFE SALLINA s’attache à ce que les résultats puissent être utilisés à l’échelle de l’Union européenne.

Le projet LIFE SALLINA porte sur la période 2018-2023. Il est coordonné par la Communauté d’agglomération de la presqu’île guérandaise, Cap Atlantique, et associe l’Association pour le développement du bassin versant de la Baie de Bourgneuf, la Communauté de Communes de l’île de Noirmoutier, le Syndicat d’aménagement hydraulique Sud-Loire et le Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la Loire.

Dans ce projet, le Conservatoire d’espaces naturels est particulièrement chargé de l’animation foncière (conventionnement avec les propriétaires pour engager les travaux) et de diverses actions de communication.

Le montant prévisionnel total du LIFE SALLINA est estimé à près de 4,9 millions d’euros. Il est financé par l’Union européenne, le Ministère de la Transition écologique et solidaire, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et la Région des Pays de la Loire.